
Freestyle et Big Air | Deux disciplines reines en twintip
Phoebe Rocher, Championne de France Espoir Freestyle 2022, v...
Le freestyle unhooked (ndlr) consiste à se décrocher de la boucle de son harnais afin de tenir le kite uniquement avec la force des bras. C’est une discipline où l’on n’envoie pas le kite à midi pour décoller, le but n’étant pas de sauter le plus haut possible, mais de réaliser des figures en « poppant » et en gardant l’aile le plus bas possible. On réalise d’abord des figures simples telles que le railey, le backloop, le S-bend… Puis pour ajouter de la complexité, on effectue un ou des handle pass, qui consistent à passer la barre dans son dos tout en restant en l’air. Ces figures sont des 313, des front-mobe ou encore des heart attack.
Le freestyle se pratique souvent avec des chausses aussi appelées «boots» qui permettent de ne pas perdre sa planche et d’obtenir un pop plus agressif. Si un kite polyvalent (delta shape) permet de pratiquer cette discipline, des modèles de kite spécifiques, en forme de C, sont utilisés à haut niveau. On peut pratiquer le freestyle dans peu de vent, à partir d’une douzaine de nœuds pour les gabarits les plus légers.
La figure reine est le kiteloop, propulsant le kiteur à l’horizontale à des vitesses folles. Au cours des deux dernières années, beaucoup de nouvelles figures ont été inventées telles que les double loops (inventé par le néerlandais Giel Vlugt) ou encore les S-loops.
Pour s’initier au big air, il faut avant tout travailler la technique de saut afin d’avoir l’amplitude nécessaire pour y combiner ensuite d'autres manœuvres. Des rotations du kite (kiteloop) ou encore enlever la planche pendant les sauts sont des manœuvres possibles ajoutant de la complexité.
Lorsqu’on apprend les kiteloops, il est fortement conseillé de bien se protéger contre les chocs avec un casque et/ou une veste d’impact. L’engouement pour cette discipline a poussé les fabricants à créer des modèles de kite spécifiques, de forme allongée et disposant de 5 lattes qui permettent non pas de sauter plus haut, mais surtout de planer plus longtemps (hang time) tout en gardant une bonne manœuvrabilité pour les kiteloops.
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Article rédigé par Phoebe Rocher et Olivier Rocher | Crédit photo: Phoebe Rocher
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