Assurance voyage: savoir naviguer à travers une réclamation

Que vous soyez un ou une adepte de kite ou de wing néophyte ou émérite, il y a quelques différences à connaître sur la manière dont fonctionnent les réclamations d’assurance voyage.

Savoir à l’avance comment cela se déroule permet de savoir comment agir en cas d’événement pour que la réclamation se déroule pour le mieux. Pascal Horvath, courtier en assurance voyage chez Assu-Risques, vous explique tout!

Différences et similitudes

Les assurances voyage sont un peu comme des flocons de neige. Elles sont toutes uniques à leur façon, mais elles partagent tout de même certaines similitudes.

En termes de similitudes, toutes les compagnies en assurances voyage offrent un service 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Elles ont également toutes des services multilingues ou de traduction et elles ont toutes comme mission de rapatrier quelqu’un dans son pays d’origine en cas d’urgence sérieuse pour le confier au système de santé gouvernemental de son territoire de résidence. Elles servent aussi d’escouade d’assistance internationale en collaborant avec une foule de partenaires pour prendre en charge votre situation, quelle qu’elle soit.

Pour ce qui est des différences, elles se situent principalement au niveau des critères, des règles, des limites et des exclusions. Le type de voyageur fait aussi partie des éléments différenciateurs d’une assurance voyage à une autre. Il est courant qu’un·e voyageur·euse ait plus d’une assurance voyage, il ne faut donc pas être surpris si un assureur vous questionne à ce sujet, car il devra évaluer les possibilités et prévoir les besoins de coordination entre lui et vos autres assureurs. Le type d’activité sportive est aussi une nuance à considérer lors d’une réclamation, surtout si celle-ci est la cause de l’accident.

L’écart entre les réclamations

Le moment de vérité, c’est lorsque vous devez faire une réclamation. Certains assureurs veulent être informés avant même que vous déboursiez un seul dollar en frais médicaux, alors que d’autres sont plus flexibles. Certains ont des listes d’hôpitaux préférés, des règles sur ce qui est accepté ou non, des exclusions précises et faciles à identifier alors que d’autres ont des exclusions floues et tendancieuses. Même que certains se permettent d’enlever des pourcentages d’indemnités si vous ne les avez pas avisés dans les délais qu’ils imposent. Nonobstant cela, il est important de noter qu’aucun assureur n’a pour mission d’être de mauvaise foi et de tout faire pour éviter de vous rembourser.

Trois astuces pour une réclamation en douceur

Pour vous aider à y voir plus clair, nous vous présentons trois astuces qui vous guideront pour que votre réclamation se déroule le plus sereinement possible. N’hésitez pas à partager ces trois conseils à vos compagnons de voyage.

1. Avant le départ : Soyez informé de ce qui est inclus et ce qui est exclu

Pour vous sentir bien en confiance avant votre départ, prenez le temps de lire les clauses sur les conditions et les exclusions de votre assurance voyage. Au besoin, n’hésitez pas à contacter votre assureur ou courtier pour poser des questions et approfondir votre compréhension. Savoir ce que votre assurance couvre est bien, mais savoir ce qu’elle ne couvre pas est mieux parce que l’assurance voyage fonctionne à “contrario”.

Que signifie “à contrario”? Le domaine du voyage étant vaste et varié, aucun assureur ne serait en mesure de tout détailler. C’est pourquoi ceux-ci travaillent à contrario ou à l’envers. C’est-à-dire qu’ils couvrent tout dans la mesure où un élément spécifique n’est pas exclu ou limité par des conditions.

Prenons juste un exemple: les activités sportives, si un assureur essayait de nommer tous les sports couverts, ils risqueraient d’oublier des types d’activités ou des variantes. Il est plus simple, plus clair et plus efficace de nommer les sports qu’ils veulent exclure de leur couverture. Ainsi, ceux non identifiés comme étant exclus sont considérés à contrario, autrement dit ils sont inclus par défaut.

Bien anticiper les éléments inclus ou exclus de votre contrat vous évitera le stress de l’inconnu en cas de situation délicate.

2. Pendant le voyage : prévenez l’assureur le plus tôt possible

Dès que quelque chose cloche, informez votre assureur, même si cela semble mineur et même si tout rentre dans l’ordre quelques heures plus tard. Dans le pire des cas, vous saurez rapidement s’il s’agit d’une situation qui est exclue ou dans le meilleur des cas s’il s’agit d’une situation que vous pouvez régler par vous-même en pharmacie.

Dans le cas d’une urgence, prioriser le téléphone. Pour toutes les autres situations, envoyez un courriel parce que tenter un appel international est parfois difficile, mais un courriel devient toujours possible une fois que l’on accède à une zone de connexion. Un courriel laisse également une trace, une preuve de contact et donne la chance à l’assureur de jouer son rôle d’assistant pour renseigner, guider, orienter, offrir des ressources et gérer ce qu’il doit gérer.

Lorsque vous communiquez par courriel avec votre assureur, soyez concis. Transmettez-leur votre nom, le numéro de votre contrat, les informations générales concernant votre situation, votre emplacement actuel, les coordonnées permettant de vous joindre, ainsi que le type d’assistance que vous recherchez.

En contactant votre assureur le plus tôt possible, vous favorisez une implication rapide de leur part pour qu’ils puissent vous confirmer des éléments précieux pour éviter le stress de l’incertitude. Même si un élément est exclu, au moins vous le saurez rapidement.

3. Après le premier contact : la communication, c’est la clé du succès

Il arrive fréquemment qu’une situation médicale se résolve rapidement, ne laissant pas suffisamment de temps à l’assureur pour interagir avec l’institution médicale qui prend en charge votre cas à l’étranger. Dans de telles circonstances, voici les actions à privilégier:

  • Informez régulièrement votre assureur de l’évolution de la situation.
  • Consultez votre assureur sur les décisions et actions que vous pouvez entreprendre ou que vous devriez éviter.
  • Collaborez avec votre assureur pour faciliter la coordination entre les différentes parties impliquées.
  • À votre retour, vérifiez les délais de traitement et assurez-vous que tous les documents sont complets.

L’objectif de ces actions est d’éviter les tensions possibles liées à l’incohérence entre l’assureur, vous-même et le processus de réclamation.

En résumé, détenir une assurance voyage équivaut à posséder un kit de dépannage dans sa voiture. En avoir un, c’est déjà une bonne chose. En connaître le contenu, c’est encore mieux. Le vérifier avant de partir et savoir comment l’utiliser, c’est le summum de la prévoyance.

Pour toutes questions relatives aux assurances voyage, n’hésitez pas à me contacter!

Article rédigé par Pascal Horvath courtier chez AR Assu-Risques en collaboration avec l’équipe de la FQK
Crédit photos: Isabelle Emond

Pascal Horvath
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